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Catéchuménat - Extrait de Flavius Josephe




Flavius Josèphe était originaire de Jérusalem, mais il passa ses dernières années à Rome. Nous trouvons chez lui le nom de Jésus cité occasionnellement dans une mention au sujet de Jacques, le "frère du Seigneur" (Mc 6,2; Mt 13,55, Ga 1,19). Il s'agit de fait d'Anne II, Grand-Prêtre du parti des sadducéens et connu pour sa grande dureté de coeur: "Il convoqua le Sanhédrin pour siéger en justice et lui présenta le frère de Jésus, - celui qui est appelé Christ, - son nom était Jacques, et avec lui quelques autres. Il les accusa de transgressions de la Loi et les fit condamner à être lapidés". (Antiquités Juives XX 9,1 par. 200). Aucune raison sérieuse n'impose de voir dans ce passage une interpolation ultérieure, bien que certains critiques aient prétendu que cette expression (Jésus-Christ) ne pouvait pas être concevable sous la plume d'un auteur juif se rattachant à la tradition pharisaïque. À cela on peut répondre que Jésus étant connu en monde gréco-romain sous le nom de Christ, ainsi que les documents cités plus haut permettent de l'affirmer, Josèphe pouvait parfaitement utiliser cette dénomination sans confesser pour autant la messianité de Jésus. Il parlait le langage des lecteurs et ceux-ci étaient païens.

Son oeuvre comporte un autre témoignage à propos de Jésus. Il est très connu et se trouve dans le chapitre consacré au manda du Procureur Ponce Pilate. Mais il est contesté à juste titre.

"C'était l'époque où vivait Jésus, un homme sage; si tant est que l'on puisse l'appeler un homme. Car il a accompli des oeuvres merveilleuses. Il fut le maître de doctrin ede ceux qui acceptaient la vérité avec amour et nombreux furent les juifs et les païens à s'attacher à lui. C'était le Christ. Nos dirigeants l'accusèrent. Sur quoi Pilate le condamna au supplice de la croix. les disciples qi l'avaient aimé drant sa vie lui dmeurrèrent fidèles, car après trois jours ils eurent l'apparition du ressuscité. Ainsi se réalisèrent en lui, avec mille autres faits merveilleux, ce que Dieu avait annoncé par la vois de ses prophètes. La race de ceux qui s'appellent chrétiens en référence à lui, est toujours vivante de nos jours. " (Ibid. XVIII, 3; 3 par. 63)

Cette citation se trouve dans l'Histoire Ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée (de Palestine) du début du 4e siècle (I, 11, 7 ss.). Nous la retrouvons également dans tous les manuscrits mais ils ne sont pas antérieurs au Moyen-Âge et certains ne remontent même qu'au début des Temps Modernes. Son authenticité demeure de toute façon indéfendable. Pareille déclaration ne peut être attribuée à un auteur juif, seul un chrétien pouvait s'exprimer ainsi. Nous savons que Josèphe est demeuré fidèle au judaïsme jusqu'à sa mort. Certains savants attribueraient volontiers à cet historien une allusion au Christ et peut-être invoqueée. Une main chrétienne aurait alors développé ce noyau ou l'aurait remplacé par la teneur actuelle. De toute évidence le texte est dû à une main chrétienne, et son origine pourrait remonter au 3e siècle.

"Il convoqua le Sanhédrin pour siéger en justice et lui présenta le frère de Jésus, - celui qui est appelé Christ, - son nom était Jacques, et avec lui quelques autres. Il les accusa de transgressions de la Loi et les fit condamner à être lapidés". (Antiquités Juives XX 9,1 par. 200).

"C'était l'époque où vivait Jésus, un homme sage; si tant est que l'on puisse l'appeler un homme. Car il a accompli des oeuvres merveilleuses. Il fut le maître de doctrin ede ceux qui acceptaient la vérité avec amour et nombreux furent les juifs et les païens à s'attacher à lui. C'était le Christ. Nos dirigeants l'accusèrent. Sur quoi Pilate le condamna au supplice de la croix. les disciples qi l'avaient aimé drant sa vie lui dmeurrèrent fidèles, car après trois jours ils eurent l'apparition du ressuscité. Ainsi se réalisèrent en lui, avec mille autres faits merveilleux, ce que Dieu avait annoncé par la vois de ses prophètes. La race de ceux qui s'appellent chrétiens en référence à lui, est toujours vivante de nos jours. " (Ibid. XVIII, 3; 3 par. 63)



Par Patrick Allaire, ptre






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