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Le mal dans le monde
(deuxième pas du pré-catéchuménat)

       À voir tout le mal qui règne dans le monde, plusieurs questions peuvent nous passer par la tête, et avec raison. Dieu si bon soit-Il, peut-il permettre la violence? Le veut-Il? Pourquoi un Dieu bon permet-Il le mal? Serait-Il donc méchant lui aussi?

       Toutes ces questions sont valables, mais ne remontent pas suffisamment loin dans l'origine du mal. Il ne s'agira évidemment pas ici de remonter à Adam et Ève pour expliquer le mal. Plus personne ne croit qu'un fruit croqué soit à l'origine du mal, mais tous croyons que ce récit du livre de la Genèse met en action, en cartes_img et en personnages les causes réelles du mal: un choix libre et volontaire de l'humain. Le mal n'est pas une création nouvelle, mais un refus de la création bonne. Le mal est un choix, un choix fait et renouvelé par chacun de nous et par l'humanité entière.

       Nous avons tous, au fond de nous, un penchant pour le bien. C'est lorsque nous blessons quelqu'un ou lorsque nous agissons de façon désordonnée que nous ressentons cette propension au bien. Elle se manifeste comme un remords, comme un sentiment de gêne de nous mêmes à nos propres yeux. Nous sentons bien alors qu'il ne s'agit pas seulement de remords que nous aurait enseignés la société, c'est plus profond que cela, ça fait partie de nous et il nous est impossible de nous le cacher, de nous en éviter le sentiment. Cette sensation de malaise nous prouve notre penchant naturel au bien et nous incite à faire le voeu pieux que jamais plus nous ne recommencerons cet acte ou cette inertie, jamais plus nous ne prendrons cette décision destructrice de nous-mêmes ou des autres ou même de l'environnement (la création).


       Si nous sommes ainsi faits, fondamentalement bons, pourquoi le mal?

       Chez l'humain, on trouve une force étonnante qu'on ne trouve nulle part ailleurs: la quête de l'auto-détermination. L'humain ne s'est jamais contenté d'être ce qu'il est. De tous temps, il a cherché à comprendre ce qu'il est et à reculer ses limites. De tous temps, les limites de l'humains l'ont contraint à se fabriquer des outils, des moyens de survie qui sachent pallier à ses trop nombreuses et profondes faiblesses physiques. L'humain a cherché à aller au-delà des limites, l'humain refuse d'être limité. Et pourtant, quoi qu'il fasse, il restera toujours un être limité dans le temps et dans l'espace.

       Le mal naît de cette recherche de plus grand. Pour atteindre ce qu'il croit être meilleur, ce qui lui semble immédiatement (ou prochainement) meilleur, l'humain tente souvent de passer par des chemins qui ne le font pas grandir, par des chemins qui détruisent l'environnement ou l'autre, voire lui-même. Ce sont ces chemins que nous appelons mal, ce sont ces décisions d'emprunter ces chemins que nous appelons péchés.

       Le mal et le péché ne sont donc pas des objets de la création, mais des fruits de l'évolution, si nous pouvons dire. Dieu n'a pas créé le mal pour le mal ni le péché pour qu'il y ait du mal à combattre. Dieu a créé l'humain avec la liberté et c'est l'usage de cette liberté qui crée (ou non) le péché et entraîne (ou non) le mal. En effet, Dieu a voulu que l'humain soit totalement libre, libre de L'aimer, libre de le refuser, libre de le nier.

       Les chrétiens disons que c'est là toute la grandeur de Dieu qui se révèle. S'il y a quelque chose de difficile pour des parents, c'est bien de laisser leurs enfants libres de leurs choix. Ils doivent alors accepter les conséquences sans avoir eu part à la décision, souvent même sans avoir eu part à l'argumentation qui a donné naissance à la décision. Celui qui aime vraiment accepte les conséquences et sait composer avec la nouvelle situation pour néanmoins se faire proche de la personne qu'il aime et toujours mieux la comprendre.

       De même - et mieux encore - que ces parents qui aiment leurs enfants et respectent leurs décisions, Dieu accepte nos décisions de le rejeter ou de l'accueillir. Il est entendu qu'Il préfère que nous l'accueillions, mais tant que nous le refuserons du fond de nous-mêmes ou par des petits péchés anodins, Il restera attentif aux moindres manifestations d'un changement d'opinion de notre part. La grandeur de Dieu se révèle dans cette éternelle acceptation de nos erreurs, de nos rejets, de nos décisions.

S'ouvrir au bien c'est comme laisser s'ouvrir la fleur, c'est s'épanouir        Libres de pécher lorsque nous sommes dans le bien, nous sommes toujours libres de revenir au bien dès que nous prenons conscience de notre péché.



Textes complémentaires:

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Pour aller plus loin ... Avant le catéchuménat
Préparation au baptême
Vie chrétienne
Petits pas quotidens
Premier pas Dieu créateur
Présentation du chatéchuménat
Baptême
Deuxième pas Le mal dans le monde
Entrée en catéchuménat
Parole de Dieu
Troisième pas Jésus de Nazareth
La Parole de Dieu
Réconciliation
Quatrième pas Jésus Fils de Dieu
Appel décisif
Eucharistie
Cinquième pas Mon Dieu est mon ami
Les scrutins
La Confirmation
Sixième pas Jésus ressuscité
Le Credo
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Mariage, Ordre,
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Septième pas Sauveur du Monde
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