Rester uni à Dieu jusqu'au bout: |
« Par l'onction des malades, autrefois appelé Extrême-Onction, l'Église recommande les fidèles dangereusement malades au Seigneur souffrant et glorifié pour qu'il les relève et les sauve. L'onction des malades n'est pas seulement le sacrement de ceux qui se trouvent à toute extrémité, mais elle est là pour réconforter le fidèle qui commence à être en danger de mort par suite d'affaiblissement physique ou de vieillesse (canon 998 et Sacrosanctum Concilium 73) »
Notez qu'il ne s'agit plus du dernier sacrement comme on le préconisait autrefois. L'Onction de malades est offert à tous chrétiens désirant un soutien tangible de Dieu dans leur lutte contre la maladie. Il ne s'agit donc pas seulement d'un pont vers l'éternité, mais d'une prière, d'une présence divine, d'une force de guérison qui permmette de recouvrer la santé.
Bien entendu, une personne qui est sur le point de remettre son Esprit entre les mains du Seigneur peut et pourra recevoir ce même soutien. À ce moment exceptionnel de la vie, il est d'une grande importance de pouvoir vivre des moments pendant lesquels la foi s'exprime par des gestes. Le Seigneur est empressé d'aider les agonisants à faire le pas vers l'inconnu, à laisser tomber les derniers contrôles de la vie pour les remettre entre les mains de l'Amour éternel.
Comme il y eut un période pendant laquelle on ne baptisait les gens que sur leur lit de mort, il y eut aussi une période pendant laquelle on oignait seulement sur le lit de mort. Ces pratiques s'expliquent assez facilement par le désir de mourir dans les grâces du Seigneur, loin du péché. On baptisait sur le lit de mort à l'époque où n'existait pas le sacrement de la Réconciliation parce que, la Rémission des péchés n'étant alors possible qu'au Baptême, il fallait mourrir en état de grâce. Depuis la découverte de la Miséricorde de Dieu et de son Pardon, nous vivons la Réconciliation à chaque année. Il n'est donc plus nécessaire de repousser la grâce du Baptême à l'extrême limite.
Ainsi aussi, l'Onction des malade comportant le Pardon, la Réconciliation, on voulut réserver ce moment à l'extrême limite de façon à mourir en état de grâce, libre du péché. Mais la découverte de la Miséricorde de Dieu et de son Pardon nous a fait comprendre que son support offert aux personnes affaiblies ou malades et toujours offert. Aussi convient-il mieux de vivre l'Onction des malades lorsque nous sentons nos forces diminuer et craignons de n'être pas suffisamment fort pour affronter le mal, le rejet de Dieu sans les forces que l'Esprit nous donne.
Le dernier sacrement est le viatique.
(voir ci-bas).
Le dernier sacrement est le viatique.
L'Eucharistie reçue et consommée avant de mourir s'appelle Le Viatique.
C'est la dernière nourriture que nous avalons avant de prendre le chemin de la vie éternelle en Dieu.
La célébration des funérailles n'est pas ni la célébration de la mort ni la canonisation de la personne défunte. Il s'agit, en fait d'un rite de passage qui permet aux survivants de se détacher de la personne qui lui était chère, d'un rite de reconnaissance et dernier adieu à cette personne, un moment privilégié où on confie cette personne aux soins du Seigneur Dieu. Nous savons bien que le Seigneur en prend déjà soin, mais nous avons besoin de nous le redire et de nous le redire ensemble, car c'est ensemble, en Église que nous pleurons la mort. C'est aussi ensemble, en Église, que nous rappelons dans l'espérance que la vie n'est pas finie après la mort et que la vie éternelle reste toujours la voie par laquelle cette personne qui nous était chère continuera de louer Dieu.
Bien que considérées par plusieurs comme tel, les fuérailles ne sont pas un sacrement. C'est pour cette raison que nous n'avons pas voulu, dans la présente description des evenements_inscr, l'intégrer à la liste des evenements_inscr. Les funérailles sont un moyen de saluer solennellement la personne défunte, de la confier à Dieu et de nous en détacher, mais elle ne sont pas l'actualisation ni le signe (ce qu'elles seraient si elles étaient un sacrement) de l'Amour de Dieu ou de sa Résurrection. Les evenements_inscr chrétiens sont destinés aux vivants, c'est pourquoi le sacrement qui est rattaché au passage de la présente vie à celle qui nous rapproche du Père est celui de l'Onction des malades (voir ce sacrement).
On ne célébre par les funérailles un dimanche, car c'est le jour de la résurrection du Seigneur. On ne les célèbre pas non plus le samedi soir, car - dans le calendrier liturgique - le dimanche commence au coucher du soleil du samedi soir. De nouvelles orientations sont proposées par notre évêque pour la célébrations funérailles
Certains croient qu'il n'est plus possible de célébrer des funérailles les samedis. Ce n'est pas tout à fait vrai. Ce qui est préconisé: c'est de célébrer des funérailles sans eucharistie le samedi après-midi. Les funérailles telles que nous les avons toujours connues (avec consécration et communion) peuvent encore être célébrées en matinée. Il est vrai que cette pratique aussi est appelée à disparaître, mais pas pour laisser les familles dans le néant. Nous nous tournons vers de funérailles sans la célébrations de l'eucharistie. C'est-à-dire que les funérailles pourront être célébrées, mais sans consécration du pain et du vin. Nous disons alors qu'il s'agit de funérailles avec célébration de la Parole. Cette pratique semble nouvelle, il me semble qu'au Québec on n'ait jamais connu autre chose durant les jours saints. La nouveauté, c'est que nous nous orientons vers de telles funérailles (sans consécration ni communion) pour les samedis de toute l'année.
Une autre correction à apporter à la compréhension souvent répandue porte sur la raison de tels changments. Il ne s'agit pas seulement de permettre aux prêtres d'être disponibles pour d'autres evenements_inscr. Bien souvent, en effet, il leur revient de célébrer les funérailles avec liturgie de la Parole. Il s'agit ici de redonner toute la valeur à la célébration dominicale, car pour nous, chrétiens, c'est d'abord et avant tout la Résurrection du Seigneur que nous voulons souligner. La célébration des funérailles serait une aberration si nous ne fêtions pas la Résurrection. Or, la pratique actuelle tend à favoriser la célébration des funérailles au détriment de la célébration de la vie éternelle.
Textes complémentaires:Pour aller plus loin ... |
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Préparation au baptême |
Vie chrétienne Petits pas quotidens |
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